Les banques font partie des opérateurs d’importance vitale (OIV) qui ont l’obligation légale de prévoir des Plans de Continuité d’Activité pour envisager les marches à suivre selon différents scénarii. L’objectif est d’assurer la continuité de l’activité en présence d’une situation exceptionnelle. « Toutefois, aucun PCA ne prévoyait cette crise inédite, de par sa portée (blocage quasi-total du pays) et sa durée (plusieurs semaines). Nous nous sommes adaptés à cette situation sans précédent en mettant en place des échanges quotidiens avec les interlocuteurs PCA et le Comité de Direction de la Banque Populaire du Sud pour réagir au plus vite et au plus près des besoins, et répondre aux attentes de nos collaborateurs et de nos clients. Le rôle de la Direction de la Conformité et des Risques, en étroite collaboration avec la filière PCA du Groupe BPCE, est de piloter la mise en place des mesures de contournement et de s’assurer de leur opérationnalité », commente Catherine Messerschmitt, Directeur Conformités et Risques.
Le risque de pandémie est présent dans les PCA, mais dans une moindre mesure par rapport au risque d’inondation et, depuis 2001, au risque d’attentat. « Les banques ont rapidement été alertées par les premiers signaux mondiaux de la nouvelle maladie. La veille sur la crise sanitaire du COVID-19 a démarré fin janvier, avec la diffusion de messages de prévention sur les déplacements internationaux ainsi que la mise en quatorzaine de collaborateurs de retour de Chine ou de Lombardie. Le suivi n’a cessé d’augmenter jusqu’à aboutir au déclenchement du PCA le 28 février dernier », développe Catherine Messerschmitt.
Le confinement a donc précipité la réorganisation massive de la Banque Populaire du Sud. Le scénario de pandémie a été activé avec trois volets principaux : la protection de tous (confinement des collaborateurs de retour des zones à risque, rappel des gestes barrières, commande de masques de protection, mise à disposition de gel hydroalcoolique, mise en place de plexiglas dans certaines agences, etc.) ; l’information à tous (information interne régulière par mail, FAQ Coronavirus, accompagnement des clients suite aux annonces gouvernementales) ; et le déploiement des solutions alternatives afin d’assurer la continuité de nos activités dites essentielles. « Dans un contexte de pandémie et de confinement de la population, tous les efforts ont été concentrés pour permettre au plus grand nombre la possibilité de travailler depuis son domicile », termine Catherine Messerschmitt. Après la reprise d’activité, l’équipe PCA de la DCR (Direction Conformités et Risques) s’est imposé le feedback d’expérience, sans connaître d’avance le scénario d’une éventuelle crise majeure.
De tous temps, par tous les temps, et encore plus dans l’adversité, nous faisons bloc, nous faisons un autour de :
- 600 000 clients particuliers.
- 50 000 clients professionnels.
- 4 000 clients “entreprises”.
- 12 000 clients “associations”.
« Nous sommes là pour tous ceux qui vivent et entreprennent dans nos territoires ». Cette déclaration n’est pas simplement d’intention, ni d’attention. Elle est bien plus, et va au-delà. C’est la raison d’être de notre Maison depuis plus de 100 ans. Une raison d’exister prenant toute sa résonnance face à l’urgence de la situation provoquée par l’épidémie de Covid-19. Une urgence vitale imposant à tous une distanciation sociale, et même plus encore : un repli sur soi avec un confinement obligatoire, mais en aucun cas, pour nous, un quant-à-soi !
Un double enjeu :
- Accompagner nos clients particuliers dans la gestion de leur banque au quotidien en garantissant leur sécurité et celle des collaborateurs.
- Soutenir nos clients professionnels, entreprises et leurs dirigeants.